Alors que la pandémie COVID-19 se poursuit, Holly Jones, rédactrice en chef des solutions écologiques et des preuves, aborde l'impact de la pandémie sur les écosystèmes et les personnes qui les recherchent et les gèrent.
Ensembles de données à long terme avec un écart d'au moins un an. Les étudiants diplômés se sont demandés s'ils disposeraient de suffisamment de données pour obtenir leur diplôme à temps. Les doctorants avancés et les post-doctorants sont partis dans une vague d'incertitude concernant les perspectives d'emploi. Chercheurs en début de carrière qui ne peuvent pas recueillir de données pilotes pour cette subvention dont ils ont besoin pour avancer. Ce sont toutes des conséquences très réelles pour la recherche de la pandémie de COVID-19. Notez que ce virus a eu des conséquences beaucoup plus mortelles sur la vie humaine et des coûts économiques désastreux que la perte de capital de recherche et de gestion qui fait l'objet de ce blog – dont je suis conscient. Néanmoins, les coûts de recherche / gestion existent et sont importants à gérer.
Ma propre recherche à long terme (que j'ai décrite dans les dernières semaines) souffre. Nous avons déjà dû annuler les deux premières des quatre sessions annuelles de piégeage de petits mammifères. Nous n'avons pas l'intention de piéger les invertébrés cette année. Nous devrons probablement continuer à faire notre échantillonnage annuel des plantes – que nous appelons avec amour Vegapalooza – et réaliser quelques petits projets individuels. Mais, dans l'ensemble, ce sera un coup à notre trajectoire de recherche. Une année perdue sur un projet de recherche à long terme où j'ai un poste sûr n'est rien à côté de la saison potentielle perdue pour les étudiants diplômés et un post-doc dans mon laboratoire, dont les trajectoires de carrière dépendent de l'obtention de saisons de terrain solides.
Notre laboratoire est en bonne compagnie; quand J'ai demandé à Twitterverse au sujet des impacts sur leurs pratiques scientifiques ou de gestion, j'ai entendu beaucoup d'histoires décourageantes. Projets mettre en attente. Grandes enquêtes sur les oiseaux nicheurs annulé. Bourses de voyage prestigieuses comme le Fulbright annulé. Recherche sur le terrain pour mieux comprendre la biologie de la reproduction des espèces en danger critique d'extinction mis au rebut. Tout ce qui nécessite un voyage important est annulé, y compris d'une importance critique recherche à l'échelle du paysage. Il ne fait aucun doute que les répercussions de cette pandémie perdureront en raison des lacunes dans la recherche, en allongeant le temps des étudiants diplômés et en réduisant les perspectives d'emploi dans un avenir prévisible.
Albatros se reproduisant sur l'atoll de Midway, la plus grande colonie de reproduction d'albatros du monde. Au cours des dernières années, des souris invasives sur Midway ont attaqué des albatros reproducteurs, ce qui a incité les efforts visant à éradiquer les souris. Mais ce travail, qui devait avoir lieu à l'été 2020, a dû être retardé en raison de Covid-19. Crédit photo: Wieteke Holthuijzen
Et ce n'est pas seulement frapper les universitaires et l'entreprise de recherche. Cela affecte notre capacité à gérer et à conserver les écosystèmes qui ont le plus besoin de nous. Le US Fish and Wildlife Service a dû reporter l'éradication des souris de la plus grande colonie d'albatros nicheurs au monde, l'atoll de Midway. La plus grande organisation caritative de conservation de la faune en Europe, la Société royale pour la protection des oiseaux (RSPB) a fermé tous ses refuges et ses employés en congé. Les gestionnaires de mon site sur le terrain n'ont pu obtenir que quelques incendies prescrits avant que la saison des incendies ne prenne fin prématurément. Certains états entiers avait des interdictions sur les incendies prescrits, avec de graves implications pour le contrôle de la végétation indésirable. Les journées de travail pour contrôler les espèces envahissantes, planter des arbres et initier les enfants à la gestion des terres ont été renoncé, laissant beaucoup de travail aux gestionnaires et aux bénévoles une fois que nous pourrons le faire à nouveau en toute sécurité. Pendant ce temps, d'autres gestionnaires ont parlé du besoin accru d'entretien des sentiers en raison de la foule accrue accédant aux espaces extérieurs, et les scientifiques qui sont capables de travailler dans ces domaines ont du mal à garder leurs distances de la foule.
Une grande partie du travail de gestion des terres où je vis en Illinois est effectuée par des délégués syndicaux, qui sont souvent des retraités. Ces héros du monde de la conservation sont également ceux qui courent le plus grand risque de complications du SRAS-Cov-2. Alors que de nombreuses personnes vantent la réduction de la pollution due aux blocages imposés, la nécessité de protéger les personnes contre cette maladie mortelle se traduit par une capacité réduite à gérer les terres. Nous ne pouvons pas connaître les conséquences à long terme de cette pause mondiale dans la gestion, mais à court terme, l'augmentation des espèces envahissantes, le ralentissement de la surveillance / recherche sur les espèces menacées et la diminution de l'engagement avec les enfants sur le monde naturel, sont tous les impacts aigus.
Post-doc dans notre laboratoire, Pete Guiden et moi avons grillé nos sites de recherche, avec un EPI et une distance sociale appropriés. Pete monte dans le lit du camion pendant que je conduis et nous gardons nos distances autant que possible sur le terrain.
Alors que mon cœur se brise de toutes les recherches et de la gestion abandonnées et des impacts à long terme sur l'entreprise de recherche / gestion, il y a toujours de l'espoir. Un travail de terrain et une gestion locale sont possibles, tant que les gens peuvent maintenir une distance sociale. La semaine dernière, un post-doc de mon laboratoire et moi avons pu sortir et mettre en réseau nos sites dans l'espoir que nous serions en mesure de surveiller les communautés végétales qui s'y trouvent et de piéger les petits mammifères cette année. Un étudiant à la maîtrise dans mon laboratoire fera des recherches sur la réponse de la communauté des oiseaux au bison sans l'assistant sur le terrain qu'il aurait préféré avoir à aider. Pete, le post-doc de notre laboratoire, continuera de faire un échantillonnage réduit des mammifères pour ses recherches et pour obtenir des données pilotes pour les propositions de subvention. Les gestionnaires de notre site d'étude ont pu mener des activités de gestion socialement distantes et font appel à une équipe de terrain plus petite, qui prendra ses propres précautions extrêmes. Le scientifique sur le site a effectué des recherches pour d'autres scientifiques actuellement incapables de se rendre sur place. Sur d'autres sites de terrain de l'Illinois, la réintroduction des tortues mouchetées Head Head ira de l'avant, mais avec moins d'assistants sur le terrain pour suivre leur destin par télémétrie.
Les tortues mouchetées sont mises en captivité pendant un an afin qu'elles puissent grandir sans prédation. Ensuite, ils sont réintroduits dans la nature, dans l'espoir que leur survie soit plus élevée que s'ils n'avaient pas été lancés. Plus d'informations sur leur programme de récupération peuvent être trouvées ici. Crédit photo: Callie Klatt-Golba
Certains jours sont plus difficiles que d'autres dans cette pandémie. Dans mes bons jours, je pense à mes collègues, qui font de longues heures à traquer les bébés tortues dans l'espoir que nous puissions mieux comprendre comment conserver leurs populations pour les générations futures. Leur travail acharné me donne de l'espoir. Bien que les effets de cette pandémie soient durables, notre situation actuelle n'est que temporaire. J'espère que parce que nous ne reviendrons jamais à ce qui était auparavant, la société utilisera ce changement de régime comme une opportunité de vivre en meilleure harmonie avec la nature, pour le bien des générations futures qui en dépendront.
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Cet article a été rédigé par AER