Le rédacteur associé, Sharif A. Mukul, présente l'article Choix de l'éditeur de novembre, qui démontre que les technologies de surveillance acoustique détectent beaucoup plus de cas de chasse que les pièges photographiques.
La chasse non durable est l'un des principaux défis pour la faune et la santé des forêts du monde entier. Alors que la chasse de subsistance est répandue dans de nombreuses régions des tropiques, la chasse excessive peut avoir un effet néfaste sur les populations d'animaux sauvages, en particulier les mammifères.
Ces dernières années, les moniteurs acoustiques passifs sont devenus de plus en plus répandus dans les études écologiques et se sont révélés être un outil efficace pour surveiller la diversité des espèces en caractérisant des volcalisations uniques parmi les espèces.
Ici, Dobbins et ses collègues utilisent une approche intégrée, combinant surveillance acoustique et pièges photographiques, pour évaluer l'intensité de la chasse et ses impacts sur les mammifères terrestres dans quatre zones protégées du sud du Belize. Ils ont émis l'hypothèse que les moniteurs acoustiques pourraient avoir la capacité de capturer plus d'événements de chasse que les pièges photographiques, et que la pression de chasse était susceptible d'influencer les modèles spatiaux de la richesse et de l'occurrence des espèces de mammifères dans la zone d'impact.
Fonctions de densité de points de la distribution et de l'intensité de la chasse dérivées des pièges photographiques (à gauche) et des moniteurs acoustiques (à droite) dans et autour de quatre zones protégées du sud du Belize
Leurs résultats montrent que les pièges photographiques sous-détectent l'activité de chasse de 939% par rapport aux moniteurs acoustiques, et que l'activité de chasse était négativement corrélée à la richesse en espèces au niveau du site, avec une diminution moyenne de la richesse de 31% dans sa gamme de variation. Les modèles d'occurrence pour les trois groupes fonctionnels étaient également négativement corrélés à l'intensité de la chasse, les herbivores affichant la réponse négative la plus forte à la chasse et les omnivores les moins touchés.
Cette approche intégrée fournit des informations importantes sur la sensibilité des espèces de mammifères à la pression croissante de la chasse et souligne le besoin d'outils robustes pour surveiller avec précision l'activité de chasse et ses impacts sur les communautés de mammifères.
Les recherches futures devraient se concentrer sur le développement d'outils et de cadres qui incluent d'autres mesures de chasse qui pourraient être difficiles à saisir par la surveillance acoustique.
L'article complet du Choix de l'éditeur, Une approche intégrée pour mesurer l'intensité de la chasse et évaluer ses impacts sur les populations de mammifères, est libre de lire pendant un temps limité dans Journal of Applied Ecology
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Cet article a été rédigé par Journal of Applied Ecology et traduit par Touteslesgourdes.com. Les produits sont inclus de manière indépendante. Touteslesgourdes.com perçoit une rémunération compensée de nos lecteurs procède à l'achat en ligne d'un produit mis en avant.